Annoblisement de la Dame de la Garde Freynet

La route avait ete longue de la Gascogne... A bord du carosse le voyage s'etait deroule sans trop d'encombre jusqu' a la lisiere de la Provence... allez savoir pourquoi le Vicomte avait ordonne au cochet de se faire discret, de ne point s'arreter en ville et avait alerter l'escorte au couleur de Came de se faire vigilante... le recent passage et la prise de part au conflit contre la felonnie provencale, avait attire un peu plus la haine du marquisat envers Frejus....

Campagne rapidement traverse, ils arriverent aux portes de Frejus,.... sourire aux levres, Louis Philippe appreciait tant les rares moments qui le menait a Frejus...

Apres une halte au chateau depose les quelques affaires qu'ils avaient, ils se rendirent a la chapelle ou l'avait avoir lieu l'annoblissement....

Laissant tous, il se rendit dans la chapelle Saint Arnvald,... aussi modeste soit elle, il aimait la voir, le corps de sa defunte reposant dans les caveaux, il aspirait a la rejoindre un jour, en ce lieu... le menage avait ete fait, et tout etait pret pour acceuillir les convives pour ce moment si special.... La Garde Freynet, coline defendant Frejus, terre de la tyrannique, terre de symbolisme, a l'image de la felonie de la provence envers l'empire, ce rocher etait le symbole meme de l'Empire guetant sur son vassal.... Moutes raisons avait pousse a l'epoque le vicomte de confier la Garde a la duchesse, une seule l'avait convaincu, elle etait sa derniere fille et comme toutes les dernieres sa mere avait du l'eduquer a sa propre maniere,... sourire en y pensant, oui, meme si elle etait encore jeune, la ptite Cecilia etait la Dona ideale pour guider ces terres....

Apres une courte priere, il sortit de la chapelle et attendit sur le parvis les divers convives...

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Depuis sa nomination comme présidente de la chambre des nobles, la brunette était invitée un peu partout. Les caprices d'un Duc qui se comportait tel un enfant de cinq ans l'avait épuisé comme jamais auparavant, elle regrettait à présent d'avoir postulé suite au conseil de certains de ses proches. Que lui aurait conseillé son parrain avant de s'engager dans une telle voie? La jeune femme n'avait osé lui envoyer une missive de peur de le déranger le sachant toujours très occupé. Se fut lui qui fit le premier pas il y a quelques jours, dans cette missive il prenait de ses nouvelles ayant apprit qu'elle vivait en Bourgogne, duché ou sa mère avait perdu la vie.

Il s'agissait en fait bien plus que de banalités en fin de compte puisque le Vicoms de Fréjus souhaitait qu'elle lui rende un service et pas n'importe lequel. Il souhaitait lui confier la seigneurie de la Garde Freinet, fief dont elle connaissait l'importance pour sa défunte mère, l'inoubliable Reyne d'Armes Impérial. Serait-elle à la hauteur de la tâche qui s'imposerait à elle ? Le doute s'emparait de l'héritière un peu plus à chaque pas qui la rapprochait de ce qu'elle qualifiait être son destin.

Finalement l'arrivée à Fréjus ne se fit pas attendre, sitôt arrivée qu'on ouvrait la porte du carrosse et que l’on conduisait déjà la future vassale au sein de la Chapelle ou se trouvait son parrain qui priait. Tout en se signant, la jeune femme avançait pour se rapprocher du Von Wittelsbach. Arrivée à sa hauteur, elle posa l'une de ses mains sur son épaule lui faisant comprendre qu'il n'était plus seul en ce lieu.

La Provence ??? La réaction de Flore à l'annonce du lieu du prochain annoblissement se fit à la hauteur de son aversion pour ce comté brigand. En pleine forme, morale et physique, elle n'avait vraiment aucune pulsion suicidaire !
Alors pourquoi a-t-elle finalement accepté de monter dans ce carrosse ? C'est très simple. Rien que le fait qu'un des légitimes fiefs de Provence soit attribué et donc actif au nom de l'Empire ne peut que la ravir. Cela vaut tous les risques.
Puis, la garde de Came veille. Elle-même n'est pas maladroite à l'épée.
Enfin, elle ne connaît la future Dame de la Garde Freynet que de nom. Une excellente occasion de remédier à cela.

La suite lui donna raison. Ils rejoignirent Fréjus sans imprévus ni rencontres déplaisantes.
A vrai dire, ce retour en terre provençale lui faisait du bien. Le comté est agréable à vivre lorsqu'on fait abstraction de ses errements politiques. Et de ce qu'elle a entendu, sa cousine n'est de toutes façons pas du genre à se laisser impressionner.

Bref passage au château pour se préparer puis rendez-vous à la chapelle où se déroulera la cérémonie. Flore arrive une dizaine de minutes après son cousin. Elle le trouve en compagnie d'une demoiselle, sans doute Cécilia.

Lui il y est allé par bateau na !

Alors reprenons les événements :
Après la première guerre de Provence -et oui c'était une première- le vicomte est passé par le Rouergue pour revenir en Toulouse, il a ensuite filé à brides abattues, quand même pas si vite, direction Lo Moun. Il aurait bien espéré y rester plus de temps mais levée de ban à Toulouse oblige, on lève le camps et on rentre pas si fissa que ça en la mère patrie en prenant la route des cols pyrénéens. Arrivé en Toulouse l'alerte vient de finir et lui profite pour reprendre pieds en Castelnaudary. S'en suit alors une étape des plus rafraichissantes en la Bonne Ville de Montauban la réformée, on ne vous dira pas tout et enfin un long parcours semé d'embuches jusqu'en St-Lizier où sa promise l'attendait avec en prime un bon repas avec la Comtesse.
Ouf ! Que d'aventures !
Et ce n'est pas fini.
Retour en Toulouse, puis descente à Narbonne pour affaires, puis remontée en Toulousain jusque dans les montagnes du Rouergue pour aider quelques bonne gens du coin.
Après ça un ptit voyage en bateau était bien mérité pour se reposer un ptit peu au moins.

Le navire italien les emmena jusqu'à Sainte-Maxime, enclave impériale libre sur la terre provençale.
Là haut sur la montagne qui veillait sur Sainte-Maxime la petite lorraine deviendrait Dame.

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Adrien avait traversé beaucoup de paysage magnifique avec un temps ensoleillé pour se rendre en Provence, province qu'il n'avait pas beaucoup visité. Il arriva devant la grande demeure, il trouvait qu'elle avait un style très différent des châteaux comtois. Il rentra, une gouvernant lui indiqua rapidement la salle de cérémonie, le Hérault était en retard. Il poursuivit sur plusieurs couloir qui menait dehors, devant les convives il se fit discret et salua tous le monde, il se mit à coté de Deubs, la paperasse sous les bras et précisa au noble que l'on pouvait débuter quand il le souhaitait.

une main qui se pose sur son epaule durant sa priere... tourne la tete et voit sa petite cousine, esquisse un sourire, elle etait deja bien grande... se signe et se leve pour l'enlacer...

Bienvenue en cette chapelle, Cecilia la regarde de haut en bas le portrait crache de votre mere, avec une pointe de votre pere....esquisse un sourire

Venez, il est temps d'attendre dehors,

ils sortirent comme prevu pour attendre les convives et le heraut...

une autre cousine qui arrive, et le vicomte qui doit faire les presentations

Cecilia, je vous presente la dona Flore, une cousine eloigne de la famille, qui a longtemps vecu en Provence avant de nous rejoindre en Gascogne a Came

Flore, voici donc Cecilia, la future Garde Freynet qui veillera du haut de sa colline sur ce fief imperial...

Presentation faite, un homme s'approchant, surement le heraut a voir sa tenue et ses paperasses sous le bras.... laisse les deux dames et se decale vers l'homme

Vous devez etre le heraut Adrien, enchante, Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus et de Came, je vous remercie d'avoir fait le deplacement...

Si vous le permettez nous attendons encore un petit peu avant de rentrer dans la chapelle debuter...

Yann arriva avec son père pour la cérémonie. Après tout, en tant que Héraut, il était fort intéressé par toutes ces rencontres et autres protocoles associés à la noblesse, qu'elle soit Française ou pas.

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C'est accompagnée de son fidèle et dévoué serviteur Basile de Bonnefond que la jeune fille pénétra en cette chapelle. Invitée par son futur époux à assister à la cérémonie Marie avait fait des frais de toilette et opté pour une élégante robe vaporeuse aux tons pastels harmonieusement assortis par sa camériste à son teint de porcelaine. Elle aurait ici l'occasion d'être présentée officiellement à sa future belle-famille et en ressentait une vive anxiété.

Il faisait très chaud depuis quelques jours et elle accueillit la pénombre rafraîchissante de l'édifice religieux comme une bénédiction. Elle aurait dû pensé à prendre un éventail. La voûte résonnait du murmure des voix des différents convives et Marie tenta d'y déceler la présence de son promis. Peine perdue ! Son aïeul aurait dû songé qu'avec son infirmité il lui fallait un époux plus bavard... Fort heureusement Basile était là, comme toujours, et la conduisit jusqu'au Vicomte de Rabat avant de se retirer sur une révérence.

Elle sourit en direction de son fiancé. Lui aussi avait vraisemblablement fait des frais de vêture car il lui sembla déceler l'odeur caractéristique du cuir neuf... à moins que ce ne soit l'un des autres convives tout proches...? Quoiqu'il en soit, il sentait bon. S'était-il rasé cette fois ? s'interrogea-t-elle avec gaité en attendant qu'il se penche sur la fine main blanche qu'elle lui tendait.

- Bonjour, mon ami, chuchota-t-elle pour ne point troubler l'atmosphère de recueillement de la chapelle. Soyez assez bon de ne point me laisser commettre de bêtise aujourd'hui, par pitié... je suis extrêmement nerveuse. lui confia-t-elle en aparté.

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Adrian arriva sur les terres des Von Wittelsbach un peu en retard, accompagné de son fidèle Gino. Il avait appris fort en retard l'invitation laissé par sa soeur et suzeraine et s'en voulait énormément. Foutu pigeon, il s perdait tout le temps, il allait vraiment falloir le remplacer rapidement, sinon ça allait vite poser de très gros problèmes. Petit soupire; qu'allait avoir pensé sa soeur face à sa non-présence? Il préférait ne pas y penser.

Il faisait chaud, aussi portait-il une tunique fort fine, d'une belle couleur blanche et or, avec de petits motifs azurs, histoire d'ajouter un brin de couleur tout de même. Une légère cape bleue pale lui tombait des épaules pour terminer l'habillement. Il pénétra donc dans la chapelle d'un pas lent, solennel, et chercha sa soeur du regard, tout en allant s'installer à une place où malgré sa petite taille il allait pouvoir ne rien louper de la cérémonie.

Il était très heureux pour sa soeur, un énorme sourire illuminait le visage enfantin du Baron.

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La jeune femme n'était pas vraiment habituée au fait d'être enlacée mais elle ne repoussa pas pour autant son parrain, elle était bien trop respectueuse de ses aînés pour cela.

Je ne sais si je ressemble comme deux gouttes d'eau à ma mère mais certains de mes proches m'en ont déjà fait la remarque comme vous. Il semble que Sa Seigneurie m'ai transmis sa beauté à défaut de sa force de caractère dont certains semble fortement abuser. Ne connaissant que peu mon père, je ne sais de quelle pointe j'ai hérité de sa part sans doute pourriez vous m'en apprendre plus sur lui, vous qui le connaissez à merveilles.

La brunette s'était accroché au bras de son futur suzerain afin de retourner dehors, la chaleur était étouffante comme le reste du temps d'où son étonnement lorsqu'elle avait entendu Deubs lui annoncer qu'ils retournaient dehors plutôt que de rester au frais. Une femme s'avança vers eux, la duchesse ne l'avait jamais rencontré auparavant, qu'elle ne fut pas sa surprise de savoir qu'elle était un membre éloigné de la famille von Wittelsbach.

Ravie de faire votre connaissance Donà. Avez vous fait bon voyage ?

Le Vicomte les abandonna pour rejoindre un homme chargé de parchemins, il devait sans doute s'agir du héraut qui officierait lors de cet anoblissement. D'autres personnes arrivaient au fur et à mesure dont son petit frère qu'elle vit passer en vitesse. Seul de vassaux à être venu ce jour, elle ne manquerait pas de faire savoir son mécontentement le moment venu. Soudain comme pour chasser cet épisode, la jeune femme s'approcha à nouveau de son futur suzerain afin de savoir s'ils attendaient d'autres personnes ou s'ils pouvaient entrer dans la chapelle car elle craignait fortement que des gens ne s'effondrent sur le sol au vue de la chaleur.

Sous le auvent de la chapelle, il y a un peu d'ombre, il fait un peu plus frais et c'est pour ça que l'on s'y presse.
on va pas les faire mourir de chaud sous le soleil de Provence non plus ^^

Baisemain du Senher à sa promise dont il distingue les traits doux et la douceur du visage.
-Je suis content que vous soyez venue, pour ma part j'ai d'abord dû faire une halte à Sainte-Maxime, il faudra un jour que je vous présente cette terre, qui sera également votre.
Le vicomte se retourne et parle un peu plus bas pour lui présenter les membres présents
-Il y a d'abord mon vicomte de cousin : Louis Philippe Von Wittelsbach, là à gauche, en Gascogne on l'appelle le Discret je crois si ma mémoire est bonne.
Puis continuant :
-La plus grande partie sont mes cousins et cousines, il y a là à ses côtés, Cécilia von Vittelsbach-Frayner qui prendra terre céans, Adrian le frère de Cécilia, mon autre cousine Flore de Lendelin, Yann fillot du Vicomte de Fréjus et de Came Héraut de Gascogne, leur gens de compagnie bien entendu et également quelqu'un qui semble être le héraut impérial et dont je ne connais encore le nom...
Il avait dit ça assez rapidement, assez avar de description pour sa future, l'important étant qu'elle sache déjà combien pouvaient s'y trouver à l'heure actuelle. Elle aurait le temps d'apprendre à les connaitre que mieux.
Toujours à vois basse :
- Voilà c'est à nous !
Les deux futurs époux se présentèrent enfin devant leur hôte et sa future vassale :
- Addissiatz Louis ! comment te portes-tu ?
La main de Natale qui n'a pas quitté celle de sa promise guide cette dernière avec délicatesse. C'est une première en public pour eux deux, en dehors de ce petit repas en Armagnac. Légère inclinaison du chef à l'attention de sa jeune cousine :
- Cécilia !
Une brève exclamation pour lui signaler son plaisir de la retrouver et de l'avoir bientôt en voisine.
- Je ne pouvais manquer l'occasion... hum... Laissez moi vous présenter Marie-Victoire de Lasteyrie-Kamps ma compagne.
Surprise surprise ! Que dire ? Que l'amour est aveugle ? Belle formule d'ailleurs. Il ne dira rien de plus et il embraye de suite :
- Nous avons pris le bateau depuis Narbonne et avons fait halte ici avant que de poursuivre et retrouver mes familiers sur le sol italien. Nous n'aurions manqué ce moment pour rien au monde.

il est l'or,... il est l'or, il est l'o... oui bon ca va, le ptit ange commencait a taper dans la tete du Vicomte... Quelques convives etaient arrivees et tous aller se passer dans l'ambiance familiale, la branche imperiale bien presente.....

leger soupire en ne voyant point arriver son cousin Gabriel, son sourire s'exprima a l'arrive de St Maxime accompagne d'une demoiselle dont les traits lui rappellait il ne savait quoi...quelque chose dont il n'arriva point a s'oter de l'esprit sur l'instant avant de reprendre ses esprits quand son cousin lui donna le nom,...

Se tourne vers le Heraut, faudrait qu'il lui demande comment il se nomme, et lui fait un signe de la tete vers l'interieur de la chapelle,
Retourne la tete vers les convives...commence par son cousin

St Maxime, bienvenue pour cet instant, j'aurais peine a annoblir la ptite sans mon vassalsourit, s'approche de lui et lui murmure, durant l'accolade... de plus je lui reserve le rituel habituel, et j'ai besoin de toi... lui fait un clin d'oeil, enchaine a sa compagne...Dona Lasteyrie, bienvenue en Frejus...legere inclinaison de la tete, s'adresse ensuite a tous...

Bien rentrons maintenant, il est temps que la Garde Freynet fasse son allegeance...

il emboita le pas, vers le heraut et entra dans la chapelle, s'approchant de l'otel... attendant que chacun prenne place, il avait pris soin de glisser au Heraut...

Quel est votre nom messire,? j'ai besoin que vous me rappeliez les mots essentiels a prononcer, je les oubli tout le temps....

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Adrien restait dans le coin en observant les invités arriver un à un. Il vérifia, cependant, qu'il lui manquait rien, plus il y avait de monde, plus il s'angoissait de la cérèmonie. Le Hérault reagissa quand Deubs l'interpella, il répondit :

Je m'apelle Adrien d'Ormerach, j'habite en Fc. Avant les allégeances, je tient à rappeler les devoirs du seigneur, les allégeances c'est lui qui commence en jurant fidélité, aide et service armé et conseil, ensuite c'est vous qui lui jurez protection, justice et subsistance

Il regarda du avec le coin de l'œil si tous le monde était prêt et il laissa le maitre de maison s'exprimer, ensuite il prit la parole :

Avant que vous ne prononciez votre serment, veuillez prendre note des règles à suivre sans quoi vous saliriez le nom de votre suzerain.

Vous ne devez pas nuire à votre suzerain, à sa famille et à ses biens, vous devez lui apporter une aide financière à votre suzerain lorsque ce dernier part en guerre, marie sa fille aînée, adoube son fils aîné, ou s’il est demandé contre rançon. Vous devez également défendre votre suzerain en cas d’attaque, le protéger lors de ses déplacements. Il en va de même pour le soutien militaire à son armée lorsqu’il part en guerre et pour finir être présent aux assemblées féodales de votre suzerain ainsi qu’aux fêtes liturgiques qu’il organise.

Acceptez vous ces devoirs ?

Adrien attendit sa réponse, il afficha sourire.

Deubs a écrit:: Cecilia, je vous presente la dona Flore, une cousine eloigne de la famille, qui a longtemps vecu en Provence avant de nous rejoindre en Gascogne a Came

Flore, voici donc Cecilia, la future Garde Freynet qui veillera du haut de sa colline sur ce fief imperial

Fief impérial ... Sourit à cette description.
C'est une excellente chose. Il est primordial que l'Empire garde des points d'ancrage dans ce comté maudit. La populace comprendra bien un jour que cet isolement ne sert qu'une poignée de gens avides de pouvoir, sans permettre le moindre essor à leur patrie.

Cecilia Von Wittelsbach a écrit:: Ravie de faire votre connaissance Donà. Avez vous fait bon voyage ?

Un voyage tout ce qu'il y a de plus paisible. J'avais une appréhension en y revenant après cette guerre mais rien de fâcheux à signaler.
Sourit
Au fait, j'ai cru comprendre que vous résidiez en Bourgogne ?
Nous aurons peut-être l'occasion de nous croiser. J'ai eu l'honneur d'y être nommée ambassadrice pour la Gascogne.

Sur ces entrefaits, arrivent Natale et sa promise. Présentations traditionnelles puis arrivée du jeune frère de Cécilia. C'est à ce moment que le héraut impérial rejoint l'assemblée, signe de début imminent de la cérémonie.
Flore pénètre dans la chapelle, curieuse d'assister à son premier anoblissement.

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Lorsqu'elle entendit le mot Bourgogne, le regard de la brunette changea. Comment pouvait elle oublier les accusations que l'on avait proféré contre elle, accusations des plus stupides mais que voulez vous quand le pouvoir monte à la tête de certains difficile de faire barrage.

En effet, j'habite la Bourgogne pour encore peu de temps étant devenue représentante de la noblesse lorraine, je pense qu'il est préférable pour moi de retourner en mes terres, à moins que l'on ne me trouve un époux françoys.

Soupire de la jeune femme qui connaissait parfaitement les souhaits de sa famille maternelle, chose qu'elle n'acceptait guère. Au vue de la bêtise dont certains hommes faisaient preuve, la jeune duchesse n'avait guère envie de prendre époux songeant à entrer dans les ordres.

Si vous le souhaitez vous pouvez venir passer quelques jours à Salvaine, nous serions ravie de vous y acceuillir et cela fera vivre les lieux que je trouve des plus désert.

On lui fit signe que la cérémonie allait débuter dans quelques instants, en pénétrant à nouveau dans la chapelle, Ceci se demandait si sa mère la regardait et veillait toujours sur elle. Son futur suzerain prit place devant l'autel, la von Wittelsbach-Frayner s'agenouilla devant lui tout en écoutant les paroles du héraut.

Oui, je l’accepte. Et par cette acception, je jure de vous apporter respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), et de veiller sur les terres que vous souhaitez me confier.

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Adrien écouta avec sérieux puis il hocha la tête pour affirmer le serment, c'était maintenant au tour du futur suzerain de prêter protection, justice et subsistance à son vassal, le Hérault replaça une mèche et attendit une réponse de Deubs.

l'avait pas eu le temps de l'ouvrir, que sa vassale recitait deja ses voeux... un poil en retard sur le coup, il sourit en l'entendant prendre parole... s'avance d'un poil plus proche d'elle et commence...

Cecilia Von Wittelsbach, ma petite cousine,... il fut un temps j'ai confie cette terre a feue votre mere, je sais comme elle appreciait cette colline et si elle etait la encore, nulle doute qu'elle nous y menerait
Cette citee m'est precieuse, elle fut passe sous la suzerainte de Frejus grace aux forces imperiales et par la meme doit rendre cet hommage a l'Empereur en rayonnant la veracite de son mont...

esquisse un sourire a Cecilia, tourne la tete vers St Maxime et lui fait signe de s'avancer...regard vers sa cousine,

Nous avons toute confiance en vous, ainsi, Nous, Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicomte de Frejus par la grasce de son empereur, declarons en ce jour, accepter votre allegeance et vous assurer a partir de maintenant, protection, justice et subsistance, jusqu'a la mort nous trepasse...

se mets juste devant sa vassale... tendez moi votre main....

Pique Assiette Nbr de messages : 303

Mère appréciait en effet cette terre, terre qui a vu naître notre petit frère Adrian. Nous vous remercions pour la confiance que vous placez en notre jeune personne et ferons en sorte de ne pas vous décevoir.

La jeune femme cessa de parler puis tendit les mains à celui qui devenait son suzerain se demandant ce qu'il pouvait bien lui réserver en cet instant puisqu'il faisait signe à Natale de s'approcher également.

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Adrian observait sa soeur depuis le début, sans rien dire, sans rien faire, juste la regarder. Elle était tellement belle ainsi, rayonnante même. La terre de sa mère, une de ses terres préférées, lui revenait. Là-bas il était certain qu'elle entendrait le vent réciter par moment le nom de Victorinne que par delà les frontières du monde de l'immatériel sa mère viendrait la visiter en songe. Il était né à la Garde Freynet, lui, le petit Adrian, voir sa soeur Dame de cette contrée lui faisait bien entendu le plus grand plaisir.

Son anoblissement était terminé à présent, peut-être allait-il avoir la chance de lui parler un peu, ou du moins de rester auprès d'elle un temps. Il l'espérait fortement en tout cas! Mais voilà que le Vicomte demandait à une autre personne de le rejoindre. Le jeune baron se demanda ce qu'il pouvait bien se passer. Toujours silencieux, il observa la scène avec la plus grande attention.

Le vicomte suivait les événements avec un petit sourire aux lèvres.
Un signe, il laisse sa promise un instant et approche à pas de loups.
Le vassal, mais néanmoins voisin de Sainte-Maxime se présenta pas devant son suzerain et par devant la nouvelle Dame de la Garde Freynet.
La main gauche se tenait prête à se saisir de l'objet contendant, néanmoins, c'est avec un regard déterminé qu'il présenta la main droite.

Fantôme Nbr de messages : 8

Aprés l'accolade qui finalisait le contrat entre le vassal et le suzerain, il attendit que Deubs remette les armes et la couronne de la seigneurie. Il pris la patente qu'il avait préparé bien avant.

mains ouvertes de la vassale, il saisie la droite avec sa gauche,... de la droite sort le coutelard orne de sa poche... regarde sa petite cousine et lui fit un sourire des plus rassurant.... La lame scintillait a la lumiere des rayons traversant les vitraux,.... il vint d'un coup net, user la lame sur l'index de sa cousine, une goutte de sang coula

N'ayez crainte, ce n'est rien votre peau retrouvera vite sa beaute...

il fit de meme a son vassal Sainte Maxime, mais a la a gauche et repeta l'action sur lui meme... il saisissa mains de ses vassaux legerement ensanglante et vint les plaquer dos a dos, ses mains entourant le tout...

Au dela du lien qui nous lie dorenavant comme suzerain et vassaux, nous voila maintenant lie par le sang. Garde Freynet et Sainte Maxime, vous etes mes mains droites et gauches, a travers vous, notre cause nouris ses ambitions, et Frejus est fier de vous avoir a ses cotes pour faire entendre la voix imperiale en ces terres provencales....

fin du petit discours, il se tourna vers le heraut....le regarde d'un oeil questionnant: elle est ou la couronne?

Fantôme Nbr de messages : 8

Adrien tendit la patente ainsi que la couronne accompagnée de l'écu.

Citation :: A tous présent et advenir salut.

Nous, Adrien72 d'Ormerach, Hérault d'Armes de Franche Comté, attestons de l'anoblissement de Cecilia von Wittelsbach-Frayner par Louis Phillipe von Wittelsbach dict Deubs de par notre présence lors de la cérémonie.

Ainsi, Cecilia se voit confier les terres de Garde Freinet, cises à Fréjus, dont le blasonnement se décrit :

D'or à la fasce de sable chargée de trois fleurs de lys du champ, entre deux chevrons de sable

Faict au Chateau de Frèjus, le cinquième du septième mois de l'an grâce 1458

Adrien72 d'Ormerach
Seigneur de Fleurey-lès-lavancourt
Hérault Impérial de Franche-comté