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 La Campagne de Provence -article KAP/AAP par Nkan

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Natale
Marquis de l'Île San Marco, Comte de Rabat, Vicomte de Lautrèc & Seigneur de Sainte Maxime
Marquis de l'Île San Marco, Comte de Rabat, Vicomte de Lautrèc & Seigneur de Sainte Maxime
Natale


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MessageSujet: La Campagne de Provence -article KAP/AAP par Nkan   La Campagne de Provence -article KAP/AAP par Nkan EmptyMer 16 Juin - 11:45

14-06-2010
Retour sur les 6 mois de conflit en Provence

Montpellier
(AAP)

– La Guerre de Provence qui vient de s’achever a duré près de 6
mois et enflammé pendant longtemps les cœurs, les esprits, mais aussi
les terres au sud-est du Royaume de France

Les raisons de cette guerre restent encore obscures, puisque chaque
partie a eu son interprétation des faits. D’un côté on a qualifié cette
guerre d’opération sécuritaire, voir de guerre pour l'Empire, tandis que
l'autre côté l’on a pris le partie de qualifier cette guerre d’injuste
et d’injustifiée, une guerre contre leur liberté. Cette campagne des
volontaires français et impériaux a duré près de 6 mois, et a vu défiler
nombre d'évènements d'importance.
Il semble important aujourd’hui pour l’AAP, de revenir sur cet événement
d’importance qui a enflammé le Royaume et l’Empire, et revenir aussi
sur les évènements concomitants qui se sont passés en Italie.


Rappelons d'abord le départ des quatre armées françaises pour la
Croisade. Le Lion de Judas, organisation réformée et jugée hérétique par
L'Église Aristotélicienne, mettait à rude épreuve le Comté du Béarn, et
un appel à une réaction armée fut relayé auprès des autorités des
Feudataires du Royaume. Cet appel se mu bientôt en croisade, et vit le
débarquement de quatre puissantes armées composées de volontaires de
France devant les murs de Genève. L'Église, au dernier moment, préféra
le dialogue, et les troupes françaises, pourtant prête à en découdre
furent déboutées de leur volonté offensive. Les armées se tournèrent
alors vers un nouvel objectif. Feignant de partir rejoindre les terres
béarnaises, pour les "débarrasser du Lion", les soldats de France se
concentrèrent vers un nouvel objectif : La Provence.

Cette terre, située géographiquement dans le Sud-Est du Royaume de
France, fait cependant partie historiquement du Saint Empire, dirigée
par sa Majesté Impériale, LongJohnSilver. Depuis trois ans déjà, la
Provence avait déclaré son indépendance vis à vis de la couronne
impériale, et instaurer un nouveau pouvoir, non reconnu par les
autorités impériales, le Marquisat des Alpes Occidentales (MAO). Sans
entrer dans les détails, ce marquisat ne prêtait pas allégeance à
l'Empereur, et sa gestion temporel était laissé à un Comtesse et un
Conseil élu, tandis qu'un ou une Marquis-e, assurait la cohésion des
instances. Le Marquisat se dota dès lors d'institutions "libres" tel
qu'une chambre héraldique et une cour d'Appel. On peut, en terme
d'organisation faire un parallèle avec le système Breton ou même le
système Orléannais.
Les armées françaises se dirigèrent donc vers la Provence, sans
déclaration de guerre préalable et pénétrèrent alors sur les terres
provençales.
S'en suivit la première partie de la Guerre.


Les Armées françaises, au nombre de quatre, mirent alors le siège devant
la Capitale Aixoise, où flottaient les étendards des armées
provençales, à l'abri derrière les murailles. Les Généraux français,
regroupées en Connétablie de France, parurent hésiter sur la marche à
suivre, puisque 3 jours passèrent sans que nuls combats viennent
poindre, seulement quelques timides escarmouches. Puis l'assaut fut
lancé, mais les troupes provençales s'étaient renforcées, et ce fut un
échec.

Les armées françaises passèrent alors au delà d'Aix, et se postèrent à
Brignoles. S'en suivit une période de calme relatif, où les forces
françaises tentèrent de prendre les villes plus à l'ouest de la
Capitale. Brignoles tomba bientôt, et fut rattachée aux terres
impériales, Draguignan fut à deux doigt d'en faire autant. Mais les
troupes françaises semblaient en infériorité, alors que les provençaux,
grâce à l'apport en hommes des villes, semblaient se concentrer sur la
Capitale. Finalement, les armées françaises campèrent à Brignoles, et un
statu quo s'installa. Mais celui-ci fut de courte durée, puisque les
armées provençales partirent à l'offensive, aidées par une armée venue
de Gênes. Une terrible bataille s'engagea alors devant les murs de
Brignoles, et les armées françaises furent défaites, à l'exception d'une
seule, l'armée bien nommée, "In Phooka Mémoriam"(*). Les forces
françaises ayant survécu se replièrent dans la ville, et bientôt, un
étendard de Provence trôna devant les murs brignolais, et y mit le
siège.

En parallèle, les forces provençales loyales à l'Empire, mirent à profit
le départ des armées d'Aix, et prirent le château par révolte. Après
des combats courts mais intense, ils tinrent les commandes, rouvrant les
mines, et remettant en route l'économie du Comté. Ils tinrent le siège
pendant 15 jours, mais durent se plier à la loi du champs de bataille,
quand une armée provençale, combattant la milice et les défenseurs de la
ville, pénétra dans l'enceinte d'Aix, et repris le contrôle du Castel
Comtal. Mais les renforts français pointaient déjà à l'ouest...


La Seconde partie de la guerre vit l'arrivée de 2 nouveaux étendards,
regroupant nombre de volontaires de tous bords. Une armée "mercenaire",
commanditée par Son Eminence Ingeburge, et une autre, sous
responsabilité de la Connétablie de France. Ces armées se dirigèrent
vers Arles. Assaut fut mené en bon et dû forme et, malgré une vaillante
résistance des arlésiens restés en ville, celle-ci tomba au bout de 2
jours. Aussitôt, la ville fut passé sous statut franc et déclaré de
retour dans le giron impérial.

Pendant qu'une partie des français résistaient à Brignoles, et se
remettaient de leurs blessures, l'autre partie, située à l'ouest, se
regroupaient alors. Les deux étendards ayant fait le plein, ils se
dirigèrent alors de nouveau, à l'assaut d'Aix, Capitale de Provence.
Après 3 jours d'une marche harassante, les oriflammes pointèrent bientôt
leurs nez, et les hostilités démarrèrent le jour même. Ces combats
furent d'une cruelle violence, et les soldats, d'un côté comme de
l'autre, se battirent avec détermination. Lors du premier assaut, les
armées provençales furent repoussées, sans que les forces françaises
n'arrivent à prendre pied devant la capitale. Le deuxième assaut fut de
nouveau meurtrier, mais aboutit au même statu quo. Lors du troisième
assaut, les armées françaises concentrèrent leurs forces sur une armée,
qui fut décimée, mais firent un malheureux mouvement, qui les amena à
passer la capitale en direction de Forcalquier, l'impasse de Provence.
Les forces françaises étaient gravement amoindries, et durent dès lors
se replier sur Forcalquier, tandis que les armées provençales, aussi
largement touchées, se replièrent sur Aix.

A Brignoles, la défense française tenait toujours la ville. Mais la
pression devenant de plus en plus forte, une partie de forces, profita
de l'obscurité nocturne pour passer les lignes et se rendre dans les
abords de Toulon. Après des combats intenses avec les défenseurs
toulonnais, la ville tomba. L'étendard "In Phooka Memoriam" vint donc
s'y adjoindre, et commença à regrouper les forces françaises de la
première offensive. Des deux côtés, de nouvelles forces firent leur
apparition : du côté français, une armée aux couleurs impériales,
battant pavillon de la "Compagnie Saint Maurice" fut érigé à Arles et
composée de nombreux volontaires de l'Empire francophone ; du côté
provençal, des volontaires catalans vinrent se joindre à la guerre, et
assiégèrent rapidement Toulon. Pendant 2 semaines, les français
résistèrent alors à l'offensive catalane, et tinrent les murs, malgré de
lourdes pertes d'un côté comme de l'autre. L'armée française fut
finalement victorieuse, et réussit à repousser les catalans hors de la
campagne toulonnaise, ainsi que l'armée provençale du Scorpion venue
aider les catalans. Les français sortis, ils se reformèrent et se
rallièrent, et tentèrent l'offensive contre les catalans repliés à
Marseille, mais durent finalement faire marche arrière après avoir
failli dans la destruction de l'armée catalane. A Forcalquier, les
troupes françaises se réorganisèrent, et se mirent en mouvement, dans le
but de passer le noeud d'Aix, en compagnie de l'armée de Saint Maurice,
venant d'Arles. Les Trois armées passèrent à l'offensive conjointement,
mais au bout de 2 jours d'âpres combats, elles durent se replier.
Commença alors une période d'attente, où chacun pansa ses blessures.
Mais le bénéfice de l'offensive, fut reprit bientôt par les provençaux,
bénéficiant de l'appui de conseillers militaires bretons.
S'engagea alors la troisième partie de la guerre.


Alors que les français pansaient encore leurs plaies, le retour des
combattants provençaux blessés lors de la première attaque, permit
d'acquérir un avantage stratégique certain en terme numéraire. De plus,
les armées françaises se retrouvaient alors isolées : Deux armées se
trouvaient à Forcalquier, affaiblies par les combats précédents, une
partie des troupes françaises de la première vague se trouvaient
conjointement à Brignoles et Toulon, tandis qu'une autre prenait
campement en ville franche d'Arles.

A Arles justement, de nouveaux renforts français et impériaux vinrent
remplir les rangs, et 2 nouvelles bannières apparurent. A Aix, les
armées provençales se renforcèrent, notamment par l'adjonction des
forces de célèbres brigands. Ainsi renforcées, elles passèrent alors à
l'action, tournant leurs courroux successivement vers les armées
bloquées à Forcalquier, puis l'armée campant à Toulon. Les premiers
combats de Forcalquier furent féroces. Les français, ayant eu le temps
de barricader leurs positions résistèrent pendant 2 jours aux coups de
boutoirs de 3 armées, et à des forces 2 à 3 fois supérieures en nombre.
En effet, les armées provençales attaquaient de concert, sortant des
murs de Forcalquier, et de ceux d'Aix. Le troisième jour fut le dernier
jour d'une défense héroïque pour les armées françaises, qui furent
défaites et dispersées.

Les armées provençales se tournèrent alors vers la ville de Toulon
encore tenue par les français. Quatre armées se joignirent à la bataille
côté Provence, face à la seule armée « In Phooka Memoriam ». Portant
l'estocade, les provençaux, pourtant 3 fois plus nombreux, furent
d'abord refoulés et ce pendant 2 jours. Un mal inhabituel prit alors la
Marquise Hersende, et une trêve, plus ou moins respecté fut déclarée.
Cette trêve, ne dura pas, et deux jours après, les provençaux
repartirent à l'assaut, tandis que des armées françaises, parties
d'Arles s'approchaient dangereusement d'Aix. L'armée française à Toulon
subit de lourdes pertes, mais son oriflamme tint bon. Le chef d'armée,
préférant préserver ses hommes, cacha l'étendard, et dispersa ses
hommes. Les armées provençales, victorieuses finalement à Toulon,
remontèrent en urgence à Aix, où un nouveau combat opposa une armée
impériale et une armée française, à 5 armées provençales. Après un
féroce combat, les 2 armées se replièrent sur Arles, et les armées
provençales les suivirent...Les français arrivèrent en avance, et en
profitèrent pour intégrer des renforts, et décidèrent alors de profiter
de l'atout des remparts. Dans la confusion, l'une des armées françaises,
ayant pris du retard, et étant en première ligne face à un éventuel
assaut provençale, dut de résoudre à abattre son oriflamme, pour faire
entrer tous les soldats en ville.

Une "drôle de guerre" se produisit alors, puisque aucun combat ne vint
émailler les nuits arlésiennes, les provençaux préférant assécher les
réserves en vivre françaises, plutôt que de passer à un assaut
meurtrier. Un nouveau mal prit alors la chef de l'armée impériale de la
Compagnie Saint Maurice, et cet étendard disparue de derrière les
remparts.
Cependant, réunis autour de 4 étendards, les provençaux s'étaient
regroupés, et ils finirent par aller au combat. Les remparts furent pris
d'assaut et la bataille fut d'une violence inouïe. A l'aube, les
provençaux se retirèrent et comptèrent de très nombreux blessés dans
leurs rangs, alors que les français ne comptaient que peu de pertes. Les
armées de Provence, affaiblie durement, durent alors se repliés sur
Aix, non suivie par l'armée du brigand Gmat, qui resta devant les
remparts, seul, finissant, au bout de deux jours, par se replier, mais
pas sur Aix...
S'engage alors la quatrième phase de la Guerre.


Les armées provençales s'étant retirés sur Aix pour panser leurs
blessures, Gmat choisit une autre voie, et "disparut provisoirement de
la circulation". Des étendards français pointèrent alors de nouveau à
l'ouest, frappés des étoiles synonymes d'une force de combat
grandissante, et se rallièrent rapidement à la ville impériale d'Arles.
Les blessés français de la première heure, furent rapatriés derrière les
lignes, venant renforcer les rangs français. Gmat, prenant alors la
tangente, vint réapparaître à Alais, et prit d'assaut la ville du
Languedoc. Malgré une défense héroïque, qui permit de sauvegarder les
biens de la municipalité notamment, la ville tomba et fut passée sous
statut franc. Les forces languedociennes réagirent rapidement, se
mobilisèrent, et reprirent la ville, défaisant l'armée de Gmat, et
faisant de nouveau flotter l'étendard du Languedoc sur les murailles
Alaisiennes.

Les forces françaises se remirent petit à petit, et profitèrent dès lors
de l’abri de la ville d’Arles, pour mettre en place leurs rangs, fort
des armées étoilés arrivées en renforts. Cependant, la décision de la
Connétablie de passer à l’offensive mit du temps à arriver...les soldats
français et impériaux commençaient à trépigner d’impatience. Les forces
de l’Etat-Major français avaient développé un profonde offensive
diplomatique en direction de l’Italie, pour contraindre les forces
armées impériales, et notamment les puissantes forces armées mobilisées
en Italie par les provinces de Milan, Venise, Sienne et Modène, à enfin
prendre leur part dans un conflit mené au nom de l’Empereur. Cependant,
malgré les efforts déployés, et les promesses d’intervention, rien ne
vint. La Connétablie de France, ayant fondé son offensive sur ce point
précis, fut débouté de son attente. Les soldats français à Arles,
pourtant nombreux, restèrent à l’extérieur des armées, et le pire
finalement fut au rendez-vous.

Un nouveau Conseil Comtal fut choisit en Rouergue, et la nouvelle
Capitaine Rouergate, supprima les autorisations aux armées françaises,
qui perdirent leurs bonus offensifs. Dès lors, une offensive des troupes
françaises était compromise et après des mois d’attentes…la guerre prit
fin, aussi rapidement qu'elle était arrivée. Les volontaires français
et impériaux se retirèrent petit à petit de Provence, et le Connétable
signifia dans une longue lettre la fin de la Guerre en Provence. Dans
cette déclaration, Le Connétable de France, Lekaiser, signifia son «
amertume » « dans le fait que le peuple provençal reste sous l'emprise
de dirigeants sans scrupules, félons, hérétiques et sorciers à bien des
égards ». S’en suivit alors une longue liste de récriminations à
l’encontre des évènements et faits qui mirent, selon lui, en grave
difficulté l’offensive en Provence. Une condamnation fut envoyé au Comte
du Limousin et de la Marche d’alors, le Sire Jakamer, qui retira à
l’armée du Capitaine franc Namaycush « l'agrément […] le soir même de
l'assaut d'Aix ». Même condamnation fut signifié pour le retrait de
l’agrément rouergate à « la Capitaine rouerguate, Eléïce de Valten dicte
"Linoa", dame de Tyx », les mots prenant une tournure plus dure,
puisque le Connétable qualifia son geste de « stupidité » et de «
traîtrise à l'égard de la centaine de Volontaire Français et Impériaux
». S’en suivit aussi une déclaration à l’encontre des autorités
impériales, et d’une condamnation à leur encontre, regrettant « que
l'Empire [ne] s'engage à hauteur de la France ». Enfin, les derniers
mots furent écrit à l’encontre des impériaux de Provence les invitant à
continuer leurs combats, et aux volontaires français, remercier
grandement par les mots, « pour leur loyauté, leur bravoure et leur
courage ».

La Guerre de Provence, se finit donc ainsi, mais ses conséquences
risquent d’être nombreuses et de se faire sentir dans le futur du
Royaume de France.


A L’Est du Royaume de France, en terres italophones de l’Empire, un
autre conflit se menait conjointement.

Rappelons d’abord que la province de Gênes, membre du groupe italophone
du SRING, s’était ralliée juste avant le début de la guerre au Marquisat
des Alpes Occidentales. Une armée génoise avait d’ailleurs combattu aux
côtés des provençaux, puis s'était retiré lorsque les pressions
diplomatiques des voisins de Gênes étaient devenues trop pressantes.

L'italie, sollicité de nombreuses fois par les instances impériales,
pour agir "plus fermement" contre la dissension génoise et provençale,
s'était tout d'abord borné à agir par la voie diplomatique. Sienne,
Modène, Venise et Milan s'étaient joint à un effort diplomatique
semblable, devant "ramener" Gênes dans le giron impérial. Cependant un
évènement força la main italienne à agir avec plus de fermeté. Profitant
de la nuit et du couvert de la route traversant la campagne de la ville
Milanaise d'Allessandria, les soldats génois rentrés de Provence, se
faufilèrent jusqu'au territoire savoyard et, mettant à profit l'effet de
surprise, prirent le château du Duché. La réponse du conseil savoyard
en place fut assez surprenante : n'arrivant pas à reprendre le château,
malgré l'infériorité numérique des assaillants comparé à l'ensemble de
la population disponible, la Duchesse en place, "négocia" la reprise du
château, et autorisa en contrepartie, la constitution d'une armée
génoise en territoire savoyard. La polémique enfla alors sur le petit
territoire de l'empire francophone, et des accusations fusèrent contre
les volontaires de Savoie, descendus honorer leurs serments à
l'Empereur. Cependant, cet incident eut pour conséquence de déclencher
la riposte des provinces italiennes, qui envahirent Gênes et, après un
rapide combat devant la Capitale, parvinrent à faire signer la reddition
unilatérale de la province. Ordre fut donné de disloquer les armées
génoises.
Cependant, les autorités génoises eurent des réticences à répondre aux
exigences des vainqueurs et, malgré le retrait des armées italiennes de
son territoire, à l'exception de l'armée du Temple Italien, ne se
plièrent pas aux demandes.

Rapidement, la situation redevint la même. Devant le refus des autorités
génoises de clarifier leurs positions et de répondre aux demandes
formulées par les provinces italiennes, et malgré l'accord par vote de
la population génoise au retour dans le SRING, les armées italiennes
reprirent alors le chemin de Gênes, pour accélérer les choses. La
province fut soumise à rude épreuve et des combats sporadiques
éclatèrent suite au retour des armées italiennes sur le sol génois.
Bientôt, 4 armées campèrent devant la Capitale génoise, et un Conseil de
transition fut choisi. Après d’âpres batailles diplomatiques et de
quelques combats, Gênes revint dès lors dans le giron impériale,
prouvant que la mobilisation conjointe des forces impériales, pouvaient
remettre les choses en place.

Pendant 6 mois donc, le Sud du Royaume de France fut le théâtre d’une
longue et terrible guerre, qui économiquement et humainement représenta
un terrible coût. 6 mois qui ont vu de grandes batailles, de durs
combats, des actes de bravoure, de courage, et des actes de sorcellerie.
Le bilan de cette guerre semble difficile à tirer si peu de temps
après, mais nul doute que les répercussions de cette longue offensive
poindront dans le futur des affaires du Royaume de France.

(*) Phooka, Ancien Duc de Normandie, assassiné par les artésiens
CharlesMauriceDeT. et Raoul d'Andrésy. Ce personnage historique normand
est aujourd'hui l'objet d'un culte reconnu par l'Eglise
Aristotélicienne. Phooka est reconnu officiellement comme étant
d'Essence Divine.

Nkhan, pour l'AAP
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Deubs
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MessageSujet: Re: La Campagne de Provence -article KAP/AAP par Nkan   La Campagne de Provence -article KAP/AAP par Nkan EmptyJeu 17 Juin - 20:35

pour une fois, je trouve que c'est un article pas trop mal ecrit sur ce qui c'est passe en provence....
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La Campagne de Provence -article KAP/AAP par Nkan
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