Présentation des fiefs de Provence.

Comte de Cannes, Ledjool.

Humble bourgade au bord de la Méditerranée habitée par des moines et des pêcheurs, elle fait l'objet de nombreuses attaques de la part des Sarrasins comprenant des périodes plus ou moins longue d'accalmie jusqu'à la fin du X° siècle.
Le nom de Cannes lui est donné en 1030 lorsque l'aîné de Rodoard, grande maison de seigneurs de Provence, se fait moine et donne Cannes à l'abbaye. En 1131, Raymond Berger, Comte de Provence confirme la donation, et le pape scelle cette confirmation. A partir de ce moment Cannes devient une cité franche, c'est à dire libre et exempt de toute taxe.
Grâce à cela l'activité va se développer et va se construire château, hôpital, les tours Lérins (1070-1190) et de Cannes (1070-1395) et Notre dame du Puy (devenu Chapelle Ste Anne). En 1178 Cannes devient donc un village fortifié.
Actuellement (1453), Cannes est toujours administré par le seigneur abbé, codifiant les rapports sociaux par des règlements de police annoncés en provençal, seule langue que parle les Cannois.




Comte de Menton, Godgaby.

D'après une légende Eve, chassée du paradis terrestre avec Adam, en emporta un fruit d’or. Après avoir franchi des montagnes, des vallées et des plaines, ils aperçurent la baie de Garavan. Le golfe, la douceur du climat, la végétation luxuriante... tout rappelait à Eve la douceur de l’Eden. Elle y enterra le citron. En ce lieu naquit un petit paradis, Menton...
En réalité, on ne sait pas très bien quand fut fondé la cité ni d'où vient son nom. Cité d’origine romaine baptisée en mémoire de l’empereur Othon ou repaire fondé par des pirates africains, en 714?

Un acte de 1250, nous montre que la seigneurie de Menton appartenant à la famille Vento de Gènes et celle-ci l'érige en commune en 1290. La ville fut particulièrement agitée aux XIII e et XIVe siècles par les guerres entre les Guelfes et les Gibelins. Puis le fief de Menton est acheté à la famille Vento en 1346 par Charles Grimaldi, seigneur de Monaco.




Comte d'Antibes, Bryankas.

Vers 450 avant notre ère, Massalia fonde Antipolis, littéralement, la ville d'en face, sous-entendu de la Corse. La renommé d'Antipolis grandit rapidement tout autour de la méditerranée et son port en fait vite une ville prospère. Les Celtes de la région, devant tant de richesse, voulurent s'approprier la cité. Massalia appel alors Rome à son secours qui protège Antibes en 154 puis en 125 date à laquelle elle passe sous le contrôle des romains..
Lors de l'affrontement entre Pompée et Césars, Antipolis est fidèle à Césars, la victoire de ce dernier permettra à Antipolis de croître davantage. Césars en fait une préfecture et Antipolis devient une mégapole s'étendant jusqu'à Grasse et Cannes.
A la fin du IV° siècle, le temps des première invasions arrive et Antipolis qui s'est étendu bien au-delà de ses fortification est dévasté.

Vers 440, la ville renaît sous le nom d'Antiboul et résiste tant bien que mal jusqu'en 500 environ où elle tombe devant les assauts Wisigoths. A partir de ce moment, deux siècle d'obscurantisme vont suivre, précédant les invasions sarrasines à partir du VIII°siècle. En 960 Guillaume II Comte de Provence, leur impose une lourde défaite et fait de Rodoard, qui s'est illustré dans cette campagne, Seigneur d'Antibes.

Le premier seigneur d'Antibes repousse ainsi les envahisseurs pendant que la ville se fortifie en construisant les fortification de l'an 1000. Les croisades redonnèrent à Antiboul une importance maritime au cours du XI et XII siècle (le pavillon bleu à croix blanche des navires des croisés se retrouve dans les armes de la ville). Cette période prend cependant fin et l'insécurité, les guerres et les épidémies plonge à nouveau la région dans une profonde récession.




Comte d'Aubagne, Shivou.

L’origine de la ville d’Aubagne semble assez confuse, tout autant que son nom. On situe son apparition à la fin de l’occupation romaine soit venu d’une colonie arlésienne soit plus simplement les aubagnais établis dans les plaines entre Saint Pierre les Aubagne et Gémenos venant s'installer sur le plateau des Aires Saint Michel. Elle porte le nom latin d’Albania super Velnam, d’où sont tirées les lettres de son blason, ce qui fait référence à la blancheur du calcaire entourant la ville et à l’Huveaune, l’Huveaune étant la rivière représentée sous les lettres.

La ville Haute se construit entre le X° et le XIV° siècle alors que jusqu'au X° siècle le territoire était la propriété des évêques de Marseille. Mais dès la fin du X° siècle et ce jusqu’en 1304 les Vicomtes de Marseille deviennent seigneurs d’Aubagne. C’est donc naturellement que le Vicomte de Marseille, Guillaume Iier, initie la construction de l’Église dès la fin du X° siècle, elle est baptisée depuis 1261 Paroisse Saint Sauveur. Le château d’Aubagne est édifié en 1143, souvent mis à sac et brûlé, il a vu passé de grand nom Charles II de Sicile, Charles Castillon, le Roi René et la reine Jeanne de Laval. Les habitants ne commencent à sortir des remparts et s’étendre pour donner naissance à la ville basse que depuis le XV° siècle.

Suite à des prises de la ville, des murailles se construisent progressivement sous l’impulsion de Raymond II en 1363. Érigé en baronnie au cours du XV° siècle celle ci est annexée par les Comtes de Provence en 1426 qui en disposent alors.




Comte des Isles d'Or, Kermit.




Comte de Nice, Merlin.

On peut remonter très loin aux origines, si ce n’est de Nice, au moins de l’occupation de son sol, c’est à dire au paléolithique. La fondation de la ville peut être établie au VI° siècle avant notre ère par l’établissement d’un comptoir baptisé Nikaïa par les Phocéens venus de Marseille. Avec la conquête romaine et la Pax Romana, la ville de Cemenelum (Nice et Cimiez) devient la capitale des Alpes Maritimes et comptera une riche architecture et jusqu’à 20 000 habitants. C’est en 285 avec le transfert de la capitale à Embrun que la ville va décliner.

Il est établi qu’en 314 que le comptoir de Nicaea est devenu un évêché a coté de celui de Cemenelum, ce dernier disparaissant avec le repli des habitants sur la colline. La ville obtient à partir du IX° siècle le statut de Consulat, ce qui lui permet de bénéficier d’une autonomie vis à vis des Comtes de Provence.

A la fin du X° siècle, Nice apparaît comme une petite cité protégée d’un rempart et d’un castrum, elle dispose d’un palais épiscopal, d’églises, d’un hôpital d’une canonica et d’une cathédrale consacré en 1049 bien qu’achevé au XII° siècle. A partir du XIII° siècle la ville s’entend vers le bas le long du Paillon suivant les couvent mendiants implantés.

En 1340 la ville compte près de 14 000 habitants et est la troisième ville de Provence après Arles et Marseille. Très prospère, les guerres et la peste de la fin du XIV° siècle vont mettre un terme à son expansion et la population retombe à 5 000 habitants au mieux. En 1388 elle se donne au Comte de Savoie Amédée VII et devient une place forte chargée de protéger les intérêt des Ducs de Savoie et leur accès à la mer.




Comtesse de Carpentras, Ingeburge.

Vicomte de Mandelieu-la-Napoule, Kallisthes_enosis.

Citation :

Kallisthès, pour avoir, lors de deux mandats successifs déjà, témoigné votre dévouement et fait don de votre travail à la Provence, pour avoir su être présent, droit et efficace lors des débats du conseil, pour avoir pris tant de responsabilités, endossé tant de charges, notament la chancelerie, la procure, le rôle de porte parole ainsi que d'autres postes où vous avez parfois du assurer la maintenance providentielle, pour avoir été de si bon conseil, non pas pour ma personne, mais pour la Provence, pour avoir souvent calmé les foules belliqueuses et éclairé leurs lanternes, pour avoir ainsi été digne du peuple provençal et de son admiration, je vous fais don du Vicomté de Mandelieu-La Napoule, et vous reconnais Seigneur de ces terres.

Son histoire débute vers l'an 400 avec le premier seigneur de Mandelieu, Eucher qui libère ses esclaves et donne la moitié de sa fortune aux paysans de son fief. Dans la continuation, sa fille, Consorce, fonde vers 430 un hopital pour les malades et les veillards ainsi qu'un couvent. Au cours du VIII° siècles, les sarrasins détruise Mandelieu, brule le couvent et l'hopital et massacre la population. Les survivants reconstuisent alors le village et l'hopital qui sera de nouveau saccagé en 892 par les sarrasins.

Vers 1030, Guillaume Gruette, fils du Comte Rodoard d'Antibes, donne à l'abbaye de Lérins les territoires de Mandelieu. Puis, en 1284, La Napoule devient la propriété de Raimond de Villeneuve, Mandelieu qui appartient à sa sœur, est vendu au chapitre de Grasse.

Un des descendants de Raimond, Guillaume de Villeneuve, devient propriétaire de La Napoule en 1387 et fait construire un château.
Ainsi, Mandelieu dépend de deux seigneurs : le chapitre de Grasse pour le temporel et l’abbaye de Lérins pour le spirituel alors que La Napoule n'en a qu’un vivant en son château, mais Lérins prélève la dîme contre la charge spirituelle de la paroisse.




Vicomte de Castellane, Godgaby
Devise : "Plus d'Honneur, que d'honneurs"

Citation :

Godgaby, pour avoir, lors de deux mandats successifs déjà, témoigné votre dévouement et fait don de votre travail à la Provence, pour avoir su être présent, droit et efficace lors des débats du conseil, pour avoir manié l'économie d'une main la plus dextre possible, et ce même lorsque vous ne siégiez pas encore parmis nous, pour avoir prouvé votre loyauté et ainsi permis de chasser quelques mauvaises graines de notre gouvernement, pour avoir ainsi été digne du peuple provençal et de son admiration, je vous fais don du Vicomté de Castellane, et vous reconnais Seigneur de ces terres.

C'est le baron de Castellane qui en 990 obtint de l'Empereur Othon III l'érection de cette ville en Baronnie et surtout l'inféodation de toutes les terres qu'il avait conquises ou défendues contre les Sarrasins. Il obtint ainsi tous les droits d'un véritable souverain, à la réserve de l'hommage du à l'Empereur. L'importance de la famille de Castellane est tel qu'en 1089 Boniface I de Castellane fut choisit avecle Prince de Callian et le Comte de Toulouse pour terminer un différent entre l'abbé de Lérins et celui de St-Victor, confirmant la souveraineté du Baron de Castellane. L'étendue de cette souveraineté se porta peu à peu jusqu'à plus de quarante villes, bourgs et villages.

Lors de l'appel à la croisade du pape Urbain II, le Vicomte de Castellane forme grâce à ses seule possession une petite armée parmis lesquels se trouve Hugues de Bagaris, fondateur et premier grand maitre des chevaliers du Temple.

La souveraineté de Castellane après avoir subsisté pendant près de deux siècles dans une indépendance absolue de tout autre souverain que des Empereurs ou Rois d'Arles, commença à être entamée par le comte de Provence en 1189. Idelfon Ier, alors Comte de Provence somma le Vicomte de Castellane de le reconnaître comme son seigneur suzerain, ce à quoi le Vicomte ne se plia pas et répondit qu'il ne tenait souveraineté que de Dieu seul et de ses illustres prédécesseurs qu'ils en avaient obtenu l'inféodation des Empereurs et Rois d'Arles et qu'il en avait lui-même obtenu la confirmation de l'empereur Frédéric. le Roi marche contre Castellane : les parents et amis de Boniface, l'archevêque d'Embrun et l'Evêque de Senez s'entremettent pour terminer cette affaire, et après bien des négociations, ils mènent avec eux le baron à Grasse pour prêter cet hommage, après le serment de fidélité, ce dernier lui confirma tous les privilèges impériaux.

En 1261, Boniface IV marche sur Marseille qui l'appel au secours, contre Charles d'Anjou, frère du Roi de France et Comte de Provence par son mariage avec Béatrice, fille de prince Raymond Bérenger. Le Comte de Provence avait en effet soumis à sa puissance les villes d'Arles et Avignon qui s'étaient érigé en République, ainsi que le prince d'Orange et le baron de Baux. Ravageant vers Marseille toute les possessions du Roi, il prend ensuite la mer vers Toulon et terrorise toutes les côtes maritimes.
Le Comte Charles, alors dans les Flandres, rentre en Provence, prend un arrêt contre le Baron de Castellane, lève une armée et fait route contre Boniface. Celui résiste aux assauts mais la ville de Castellane investit, se rend. Abandonné par ses soldats, le Baron de Castellane prend la fuite par les montagnes, le Comte de Provence rattachant ainsi toutes ses possessions au domaine de Provence, nous sommes en 1278 et plus jamais Castellane n'a recconut d'autres maîtres que les comtes de Provence.




Vicomte de Lantosque, Snake




Vicomte de Cassis, Merlin




Vicomte d'Apt, Il Vero Re




Vicomtesse de Valréas, Hersende

Baronne de Tarascon, LeCastor.

Littéralement Tarascon se traduit par "le rocher de la rivière" puisque c'est sur une sorte d'îlot rocheux, lors des débordements du Rhône, que la ville fut fondée au III° siècle avant notre ère, par les massiliens qui y établirent un comptoir commercial. Les romains y établir plus tard une citadelle surveillant le passage.

Vers l'an 48, Marthe, missionnaire du Christ, débarque en Provence et délivre le pays du monstre amphibie qui terrorisait la région : La Tarasque, avant de s'installer dans la ville. Elle devint la patronne de Tarascon et permit à la ville de grandir. Les plus grands rois de France se recueillirent sur son tombeau. Le 1er, Clovis, en l'an 500, accorda certains privilèges à la ville, confirmés par ses successeurs, et Louis XI eut beaucoup de libéralités pour l'église qu'il éleva au rang de Collégiale.

Dans le même temps les Wisigoths dévastent la région, pille et détruisent certaines villes avoisinantes. Ils sont chassé au VI° siècle par les Burgondes et les Francs et laisse place aux sarrasins jusqu'à ce que Charles Martel ne les éloignent vers l'an 738. Tarascon a alors beaucoup perdu de son importance, elle retrouve un intérêt en 843 lors du partage de l'Empire de Charlemagne puisqu'elle devient une cité frontalière. Le fortin en bois du IX° siècle laissera la place à un véritable château féodal.

En 1435, René d'Anjou, surnommé "Le Bon Roy René", hérite de la Provence et vint séjourner souvent dans son château au bord du Rhône. Il réunit autour de lui une cour de chevaliers, de nobles familles et d'artistes, ce prince se plait à organiser des tournois et des fêtes. Il organise ainsi les Jeux de la Tarasque qui ont lieu chaque année.




Baron de Châteauneuf de Grasse, Lacsap_dauxerre.




Baronne de Martigues, Kalaha.

Ingeburge a écrit:

Pour sa redynamisation et sa réforme de l'Université de Provence, pour son dévouement pour les érudits, pour le rayonnement et la qualité de l'enseignement provençal, j'élève Dame Kalaha de Château-Ricard, au rang de Baronne et lui remets les terres de Martigues.

Baronne de Saint Raphael, Ingeburge.




Baronne de Pertuis, Mickael.




Baron de Mérindol, Farok.




Baron du Bar sur Loup, Elminster.




Baron de Grasse, Conrad.




Baronne de Fayence, Heulynn.



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Baronnie de Salon de Provence, Dernier baron Desroches